Les deux volets du roman de Timothée de Fombelle (Tobie Lolness) sont réunis dans une imposante intégrale. Vango est devenu, rapidement, un incontournable dans la littérature de jeunesse, il mériterait même une édition adulte. Le ton, le rythme, les personnages principaux et secondaires, les dialogues, les effets de surprise, tout est ciselé, étudié au millimètre: c’est un travail d’orfèvre.
Pour résumer (et c’est difficile devant l’ampleur de l’histoire), Vango est un jeune orphelin qui se fait rattraper par des origines et un passé dont il ignore tout. Pour sauver sa peau et lever le voile de sa naissance, Vango fuit à travers le monde, de la Sicile à New York en passant par l’Allemagne, Paris et Londres. Et, dans les années 30, ce voyage se révèle plus que dangereux. Il rencontrera beaucoup d’ennemis, parfois à visages cachés, mais aussi beaucoup d’amis tels le mystérieux padre Zefiro ou encore la belle et jeune aristocrate écossaise, Ethel. Constituée de de sauts dans l’espace et dans le temps, cette course-poursuite palpitante et haletante se dévore d’une traite. On rêve d’une adaptation cinématographique dans le style de Catch me if you can…
A lire, absolument.