Réédition du grand classique de Scott McCloud, cette version est enrichie d’un cahier graphique et d’un entretien. C’est l’occasion de (re)découvrir cette adaptation fascinante du mythe de Faust, trois ans après sa parution. David Smith est un jeune sculpteur qui a connu un début de carrière fulgurant. Mais depuis, rien. David traîne son mal-être dans les rues de New-York, jusqu’à ce soir étrange où il tombe sur son grand-oncle Harry, pourtant décédé. celui-ci lui offre le don de sculpter toutes les matières avec ses seules mains, et il n’aura que 200 jours pour en profiter avant de mourir. Vivre peu mais mieux? David accepte l’offre, et se met à sculpter sans relâche, à mains nues, tout ce qui lui tombe sous la main. Mais l’inspiration viendra-t-elle pour autant? D’autant qu’il n’avait pas prévu de rencontrer le grand amour…
Le chemin tortueux d’un homme torturé par le destin dont il rêve, dans la ville de New York qui y joue un rôle essentiel. La machine faustienne nous tient en haleine jusqu’au bout, on aime ce héros comme on le déteste, on l’envie puis on le plaint tour à tour. Une vraie comédie humaine.