Alors oui, tout le monde se rengorge de Pereira prétend (chez Sarbacane aussi) qui est très beau, très tout… pourtant Bibow Bradley nous séduit mille fois plus! On a un héros qu’on plaint, qu’on déteste, qu’on admire et qu’on aime en même temps: Bibow a grandi dans une drôle de famille où un mauvais bulletin scolaire était mieux accueilli qu’un bon. Enrôlé au Viêtnam il se rend compte qu‘il n’a peur de rien, même pas de mourir. Cible idéal à son retour pour la CIA. Entre les missions chez les communistes russes et les hippies californiens, Bibow cherche sa place… Ambiance sixties pour un bonhomme qui n’a rien de peace & love!
Un récit vraiment original, jouissif, un rythme qui ne s’essouffle pas et qui nous emmène de surprise en surprise. Lancez-vous!