Stefania est une jeune polonaise. Volontaire et énergique, elle a trouvé à l’âge de 13 ans un travail à la ville dans l’épicerie de la famille Diamant. En 1937, elle découvre avec bonheur l’indépendance que lui procure un travail, tombe peu à peu amoureuse de l’un des fils Diamant, et découvre les us et coutumes de cette famille juive qui l’accueille comme leur propre fille. Mais la guerre éclate. Les juifs sont traqués, parqués, tués. Passée la stupeur, Stefania refuse cet état de choses. Elle loue une maison, cache les rescapés de la famille Diamant. Et rapidement, à 16 ans, elle se retrouve avec 13 juifs dans son grenier. Il ne faut pas faire de bruit. Il faut trouver à manger. Faire semblant. Prier que les enfants se taisent. Que les SS ne réquisitionnent pas la maison. Que la maladie ou la folie ne les tuent pas tous. Et attendre, la vie chevillée au corps, que la guerre se termine.
Un roman poignant, surtout quand on sait qu’il s’inspire d’une histoire vraie, photos à l’appui en fin d’ouvrage. A l’image du Journal d’Anne Franck, le texte est édifiant, et doit être lu impérativement par les adolescents qui eux aussi, à présent, doivent crier “Plus jamais ça!”.